Vaccin contre la covid-19 : supports en FALC et explications

Cet article concerne le vaccin contre la covid-19 et a pour objectif de présenter plusieurs supports en Facile A Lire et à Comprendre (FALC), afin de rendre les informations plus accessibles aux personnes ayant des difficultés de compréhension.

A l’origine, les informations contenues dans cet article ont été créées afin de sensibiliser des personnes ayant un Trouble de la Déficience Intellectuelle aux informations sur le vaccin contre la covid-19 et essayer de répondre à leurs questions, notamment pour les plus fragiles d’entre elles qui risquent de développer des formes graves de la maladie.

Vous trouverez ci-dessous un premier support imagé que j’ai crée grâce aux dessins de CoActis Santé (notamment Santé BD), avant qu’ils ne créent le leur.

Retrouvez toutes les ressources en FALC créees par Comprendre l’autisme en cliquant sur le bouton ci-dessous :


Ressources Covid

Je vous propose également un second support imagé plus complet, crée  par Santé BD. 

Les informations ci-dessous peuvent permettre de répondre à certaines questions sur le vaccin contre la covid-19.

Pourquoi est-ce que je devrais me faire vacciner contre la COVID-19 ?

Le vaccin contre la COVID-19 vous protégera des complications et de la survenue de formes graves de cette maladie. Les études ont montré que le vaccin était très efficace pour protéger d’une infection. Vous faites partie des premières personnes qui peuvent recevoir le vaccin contre la COVID-19 car vous êtes particulièrement vulnérable et exposé à la COVID-19.
C’est pourquoi la vaccination vous est recommandée dès maintenant.

Mais au fait, il fonctionne comment ce vaccin contre la COVID 19 ?

Les premières vaccinations seront effectuées avec un vaccin à ARNm. C’est un vaccin «à ARN messager». Ce type de vaccin ARNm contient une partie des «instructions» du virus responsable de la COVID-19. Ces instructions permettent aux cellules du corps de fabriquer une protéine spécifique du virus, reconnue par l’organisme. L’organisme réagit alors en produisant des défenses naturelles contre cette infection, mais sans que la maladie se développe. Les vaccins à ARN ont fait l’objet de recherches depuis plus de 20 ans. Leur sécurité a été par ailleurs montrée lors de l’utilisation chez des patients fragiles, atteints de cancer.

Il existe deux vaccins : est-ce qu’il y en a un plus efficace que l’autre ?

Après deux doses, les 2 types de vaccins (Comirnaty et Moderna) sont efficaces à plus de 90 % sur la réduction du nombre de cas de Covid-19 symptomatiques. Les conditions de stockage sont moins contraignantes dans le cas du Vaccin Moderna COVID-19 mRNA (nucleoside modified).

Je veux me faire vacciner mais je ne connais pas les contre-indications ?

Dans tous les cas, c’est votre médecin traitant qui donnera un avis médical en fonction de vos antécédents, et vous dira si vous pouvez vous faire vacciner au non. Les deux vaccins sont contre-indiqués chez les personnes ayant présenté une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients du vaccin. Ils ne sont pas recommandés chez des personnes ayant présenté des manifestations allergiques graves telles des réactions anaphylactiques.
Pour les personnes ayant déjà contracté la COVID 19 il est recommandé de respecter un délai minimal de 3 mois à partir du début des symptômes et de ne pas vacciner en présence de symptômes persistants.

Si je me fais vacciner, combien de temps est-ce que je suis protégé(e) ?

A ce jour, la durée de protection apportée par ces vaccins n’est pas établie, c’est-à-dire qu’on ne sait pas pour combien de temps le vaccin protège votre organisme.

J’ai peur des effets indésirables et des conséquences du vaccin sur mon corps

Pas de panique, comme avec tous les vaccins, il peut y avoir
des effets indésirables après la vaccination : une douleur à l’endroit de l’injection, de la fatigue, des maux de tête, des douleurs musculaires ou articulaires, quelques frissons et un peu de fièvre. Ces troubles disparaissent rapidement.
Il y a quelques rares cas d’effets indésirables plus importants qui sont répertoriés, comme c’est le cas pour tous les médicaments. La survenue de ces effets indésirables graves ne semble pas plus importante chez les personnes vaccinées que chez les personnes non vaccinées à échantillon comparable.

J’ai entendu dire que le vaccin n’est pas efficace

Après deux doses, Les 2 vaccins sont efficaces à plus de 90 % sur la réduction du nombre de cas de COVID-19 symptomatiques. La durée de protection apportée par ces vaccins n’est pas établie à ce jour.

Le vaccin contre la COVID 19 peut être dangereux, j’ai peur

Tous les vaccins contre la COVID-19 autorisés en France ont fait l’objet d’une autorisation de mise sur le marché après une évaluation rigoureuse de l’Agence européenne des médicaments (EMA), sur la base des données relatives à leur sécurité et leur efficacité. Les tests sur les volontaires ont montré que le vaccin était à la fois sûr et efficace : il assure une protection de 95% contre la COVID-19, y compris les formes graves.
Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la COVID-19, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) met en place un dispositif spécifique de surveillance renforcée des effets indésirables des vaccins anti-COVID-19 sur le territoire français.

Ca y est je suis vacciné(e) ! Je vais pouvoir retirer mon masque et faire la bise aux gens pour les saluer !

Malheureusement non ! l’efficacité de la vaccination sur la transmission et la contagiosité n’étant pas à ce jour connue, elle ne permet pas pour l’instant de s’affranchir des gestes barrières.

Quelques supports pour sensibiliser aux gestes barrières :

Références :

  • Haute Autorité de Santé. Réponses rapides dans le cadre de la Covid-19 – Démarche médicale pour la vaccination contre la Covid-19 – Premières phases, version du 08/01/2021
  • Ministère de la santé et des solidarités, Porte Folio « vaccination anti covid » à destination des professionnels de santé, version du 05/01/2021



L’isolement pour cause de covid-19 en établissement médico social

Les dilemmes éthiques posés par la crise sanitaire sont nombreux. Dans les établissements médico sociaux, les EHPAD ou tout lieu d’hébergement, les risques de contamination à l’ensemble des personnes hébergées sont plus importants. De plus, ce sont souvent des lieux qui accueillent des personnes fragiles, à risque de développer des formes graves de la maladie. En certaines occasions, pour éviter la propagation du virus, des restrictions des libertés importantes sont mises en place pour protéger les personnes. C’est notamment le cas lorsqu’on isole une personne symptomatique ou positive à la covid afin d’éviter quelle ne contamine les autres membres de la collectivité. 

Pour certaines personnes, du fait d’atteintes cognitives comme dans la déficience intellectuelle ou certaines maladies neuro dégénératives, l’isolement est plus difficile encore. 

Que faire dans ces cas là pour essayer d’améliorer la situation de ces personnes placées en isolement ?  

Comment éviter les dérives potentielles de l’isolement et de la contention  ? Comment améliorer la qualité de vie des personnes durant le temps d’isolement pour raison de covid-19 ?

Eléments de définition

Selon la HAS, l’isolement se définit comme : 

Le placement du patient à visée de protection, lors d’une phase critique de sa prise en charge thérapeutique, dans un espace dont il ne peut sortir librement et qui est séparé des autres patients. Tout isolement ne peut se faire que dans un lieu dédié et adapté

Haute autorité de santé

Isolement et contention en psychiatrie générale

Lors de la pandémie de covid-19, des mesures d’isolement doivent être mises en place afin de séparer des autres les personnes contagieuses ou qui présentent des symptômes. Ces consignes émanent des autorités compétentes dans le champ de la santé et doivent être appliquées dans les ESMS. Leur but est de ralentir ou stopper la propagation du virus et protéger les personnes hébergées dans le cadre de la collectivité.

La déficience intellectuelle engendrant des difficultés parfois importantes de compréhension des règles et de l’environnement qui entoure la personne, des mesures restrictives peuvent être prises sans le consentement de la personne afin de l’isoler :

  • Fermer sa chambre à clé (contention mécanique);
  • Mettre en place un traitement à visée sédative (contention chimique);
  • Ces contentions mécaniques ou chimiques peuvent être mise en place en dernier recours pour éviter à la personne de se blesser et uniquement sur prescription médicale.

Le consentement au confinement volontaire doit être systématiquement recherché chez la personne, sa tutelle, sa famille ; mise en place d’un protocole personnel et adapté avant d’être imposé (avis du CCNE 30-03-2020).

IMPORTANT
Aucun isolement ne peut être mis en place sans l’aval d’un médecin.

Mise en place de l’isolement

  • L’isolement a une date de fin précise (normalement 7 jours au maximum). La durée de l’isolement doit être expliquée à la personne avec des outils spécifique de mesure du temps si nécessaire;
  • Un traitement à visée sédative peut être prescrit si la personne est en souffrance. La famille et/ou le responsable légal est informé de la mise en place du traitement. Si le traitement est donné pour atténuer les effets de l’isolement, il a également une date de fin précise. Aucun traitement mis en place pour rendre l’isolement plus supportable ne saurait perdurer au-delà de la durée de l’isolement;
  • Un passage en chambre toutes les 2 heures est nécessaire pour surveiller l’état de la personne. L’objectif de ces passages est aussi bien une surveillance générale de l’état de santé de la personne que pour éviter la solitude. Une fiche de suivi est mise en place;
  • Le professionnel reste quelque temps avec la personne sauf si la personne émet le souhait de rester seule. Il peut proposer des petits exercices de yoga, de gym douce, pour limiter les effets indésirables de l’isolement et du confinement;
  • Une explication sur l’isolement est systématiquement donnée à la personne et un professionnel répond à ses questions lorsque la personne peut s’exprimer. Des outils d’explication adaptés doivent être utilisés (FALC, picto, déroulement…);
  • Une écoute psychologique peut être mise en place pendant l’isolement ou à la sortie de l’isolement si la personne le demande.

Contres indications

  • Jamais pour punir, infliger des souffrances ou de l’humiliation ou établir une domination;
  • En aucun cas pour résoudre un problème administratif, institutionnel ou organisationnel, ni répondre à la rareté des intervenants ou des professionnels;
  • Ne peut être autorisé que par un médecin après une évaluation individuelle (aucune autorisation générale ne saurait être admise);
  • Réflexion bénéfices-risques à mener lorsqu’il existe des risques liés à l’état somatique du patient, une affection organique dont le diagnostic ou le pronostic peut être grave;
  • État clinique ne nécessitant pas une contention.

Points de vigilance et conséquences psychologiques

  • Une attention particulière doit être portée envers les personnes manifestant une fragilité psychique au préalable;
  • Une attention particulière doit être portée envers les familles. L’isolement pouvant venir générer un sentiment d’impuissance et de désolation;
  • Attention également envers les autres personnes hébergées qui ne sont pas en isolement mais qui peuvent être interpelées par le processus;
  • Une attention particulière doit être portée aux équipes de professionnels qui peuvent être mises à mal dans ce type de situation (sentiment de culpabilité possible, ruminations…).
  • Une attention particulière doit être portée envers les personnes à tendance claustrophobe, au-delà d’un probable ajustement médicamenteux, et selon les cas, il est possible de proposer une veilleuse permanente et une fenêtre entrouverte;
  • Une attention particulière doit être portée envers les personnes qui ont, dans leur passé, un vécu de maltraitance qui pourrait, dans un contexte de contention se réactiver psychologiquement;
  • Les conséquences psychologiques de l’inquiétude sur sa propre santé (car potentiellement contaminé !) peuvent générer des angoisses, une somatisation, des troubles de l’appétit, du sommeil, un sentiment dépressif.

Ressources en Facile à Lire et à Comprendre (FALC)

Voici deux documents en facile à lire et à comprendre pour expliquer la notion d’isolement aux personnes ayant des difficultés de compréhension.

Le premier est un document qui concernent les personnes vivant en institution.

Le second est un document à destination des personnes vivant à leur domicile.

Cliquez sur la première image puis faites défiler les autres avec les fèlches. Le numéro des pages apparait en bas à droite sous les images.

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Télécharger les FALC en format PDF

Vous pouvez télécharger les documents en FALC présentés ci-dessus en cliquant sur les boutons en dessous. 

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Références :




Les chatounets déconfinés

Les Chatounets déconfinés

Si le déconfinement peut être bien vécu par certaines personnes autistes qui apprécient le retour à certaines de leurs routines et habitudes, ce moment d’incertitude peut aussi générer du stresse et de l’incompréhension.

Les personnes autistes étant sur un spectre large, les réactions sont aussi diverses qu’il y a de personnes autistes.

Lors du confinement, le manque de lien avec des personnes repères : les membres de sa famille, les professionnels d’accompagnement qui ont suspendu leur activité (éducateurs spécialisés, psychologues, ergothérapeutes…), les collègues de travail… a bouleversé le quotidien.
Pour d’autres personnes autistes à l’inverse, c’est le déconfinement et le retour à la vie normale qui est angoissant. Il y a la crainte de reprendre un rythme effréné dans un monde qui va trop vite, trop fort. Etre à nouveau au contact d’un environnement sensoriellement agressif, avoir des échanges sociaux directes plus fréquents, mais aussi les nouvelles règles mises en place avec le déconfinement (comme le port du masque) sont autant de situations stressantes qu’il va falloir à nouveau affronter.

Il y a aussi toutes les incertitudes et les changements liés aux règles de reprise de l’école, de l’IME, du travail et les nouvelles habitudes et règles qu’il va falloir apprendre à adopter.

Plusieurs ressources ont été mises en œuvre pour accompagner les personnes autistes lors du déconfinement et l’objectif de ce court article est d’en recenser les principales pour vous les mettre à disposition :

Vous pouvez retrouver davantage de ressources sur le site du GNCRA qui les répertorie dans sa « boite à outils ».

Beaucoup d’outils le précise : si vous en avez la possibilité et que c’est votre choix, le déconfinement peut être reporté ou progressif.




Deux tutoriels pour expliquer la distance sociale aux personnes autistes

La distance sociale

La distance sociale est une des précautions principales à adopter pour éviter la propagation du covid-19.

Avec le déconfinement, l’application la plus stricte possible des gestes barrières sera un élément essentiel de la lutte contre la maladie

Parmi ces gestes barrières, la distance sociale peut être un des plus difficiles à acquérir pour certaines personnes autistes.

Si certaines personnes autistes n’aiment pas touchées et/ou approchées, d’autres au contraire sont plus tactiles : elles touchent les objets et les personnes avec insistance.

Pour faciliter les apprentissages il est important de bien expliquer en quoi consiste la distanciation sociale, concrètement dans les gestes du quotidien et dans quels lieux elle s’applique.

Pour accompagner cet apprentissage et en faciliter la compréhension aussi bien pour les personnes autistes que pour les familles ou professionnels qui les accompagnent, j’ai crée deux infographies qui peuvent servir de support.

La première est davantage destinée à un public enfant et est téléchargeable en cliquant sur cette phrase.

La seconde infographie est davantage destinée à un public adulte est téléchargeable en cliquant sur cette phrase.

L’apprentissage de la distance n’est pas toujours possible pour les personnes autistes. Dans ce cas il faut s’assurer au maximum que la personne ait les mains propres quand elle touche d’autres personnes et désinfecter les objets qu’elle touche avec un produit virucide.

Vous pouvez retrouver deux tutoriels concernant le lavage des mains ici.

Vous pouvez retrouver un scénario social sur le port du masque ici.

Le lien vers Pinterest ici.

Ces tutoriels sont utilisables avec les personnes autistes ou avec des personnes présentant d’autres handicaps cognitifs comme la déficience intellectuelle.

Ils peuvent aussi être utilisés avec des enfants sans handicap particulier qui sont en apprentissage de ces gestes.

Merci au site SantéBD qui met à disposition gratuitement une banque d’images libres de droits qui peuvent être réutilisées pour créer des supports et qui concernent différentes spécialités médicales.




Le port du masque pour les personnes autistes : un scénario social

Femme qui porte un masque chirurgical
Port du masque chez les personnes autistes

Le port du masque pour les personnes autistes peut être difficile pour plusieurs raisons :
➡️ le contact du masque sur la peau peut être douloureux à cause des particularités sensorielles
➡️ le port du masque peut rendre la respiration difficile car il obstrue le nez et la bouche
➡️ les élastiques derrière les oreilles et la barrette nasale peuvent gêner la personne ou lui faire mal
➡️ la personne peut ne pas être en capacité de comprendre les raisons pour lesquelles elle doit porter le masque
➡️ la personne peut vouloir enlever le masque pour porter des objets à la bouche, dans une recherche de sensations gustatives ou tactiles
➡️ certaines personnes autistes ont des tocs et touchent leurs lèvres ou le dessus de leur bouche avec leurs mains
➡️ la personne autiste peut être impressionnée par le port du masque par les autres car elle ne voit plus le visage de la personne

Quelques pistes de travail peuvent être mises en oeuvre, notamment travailler un scénario social de port du masque pour les personnes autistes.

Les scénarios sociaux Les scénarios sociaux sont généralement utilisés auprès de personnes autistes. Une des dimensions de l’autisme étant la difficulté des personnes à s’adapter et à comprendre l’environnement social.

L’objectif du scénario social est d’illustrer une situation sociale de façon précise afin d’améliorer la compréhension sociale de l’élève ou son habileté à interagir socialement. Il vise ainsi l’adaptation de la personne à une situation ou un environnement (Gray et Garand, 1993).

Le scénario social est une courte histoire décrivant une situation sociale de façon détaillée et représentant ce qui est souhaité ou attendu de l’élève dans cette situation particulière. Le scénario social peut être écrit et illustré à l’aide de dessins, photos ou d’autres formes d’images.
Il est utilisé afin de présenter à la personne un comportement attendu, améliorer sa compréhension d’une situation sociale, expliquer un nouveau règlement ou un changement de routine. Source : Wikipédia

Je remercie l’association Pennsylvania Autism et ASERT, en particulier Andrea Layton, M.A., BCBA, (diplôme de niveau master en analyse du comportement) qui m’a autorisé à traduire ce scénario et à le partager gratuitement sur mon site internet.

ASERT (Autism Services, Education, Resources and Training) est un partenariat de centres médicaux, de centres de recherche et de services sur l’autisme, d’universités et d’autres prestataires impliqués dans l’accompagnement et les soins des personnes autistes de tous âges et de leurs familles. ASERT a été développé pour rassembler les ressources au niveau local, régional et national aux Etats Unis.

D’autres pistes que les scénarios sociaux peuvent être envisagées avec les personnes autistes :

✅ préférez des masques en tissu qui peuvent être plus doux au toucher si le contact heurte la personne. Na pas oublier de les laver à 60 ° ou 40 ° en cycle long

✅ essayez une visière en plastique qui permet de voir le visage et peut être moins impressionnante et moins inconfortable qu’un masque. Ne pas oublier de la désinfecter régulièrement avec un produit virucide

✅ commencez avec un temps court de port du masque et augmentez le progressivement jusqu’à allonger le temps que peut supporter la personne (habituation progressive)

✅ il existe des masques en plastique transparent au niveau du bas du visage pour les personnes autistes ou permettre aux personnes malentendantes de lire sur les lèvres

Pour certaines personnes le port du masque ne sera pas possible car cela générerait trop de souffrances. Dans ce cas il faut essayer de sécuriser le reste de l’environnement. Le respecter les gestes barrières notamment : aider la personne à se laver les mains régulièrement, lui rappeler la distance sociale, bien désinfecter les objets utilisés ou mis en bouche, éviter les sorties dans des endroits où il y a beaucoup de monde…

Vous pouvez télécharger l’ensemble du scénario ici :

Scénario complet port du masque pour les personnes autistes

Mais si vous voulez l’imprimer en format A4 c’est plus simple de le faire par page :

Page 1 scénario du port du masque pour les personnes autistes
Page 2 scénario port du masque pour les personnes autistes
Page 3 scénario port du masque pour les personnes autistes

Le lien Pinterest des scénarios de port du masque